⇧ ℹ️ ① Propositions. Ensembles. Raisonnement.
② Quantificateurs. Récurrence. (In)équations.
③ Opération sur les parties d'un ensemble.
④ Applications. Image directe ou réciproque.
⑤ Composition. Injections, surjections, bijections.
⑥ Relations binaires, d'ordre, d'équivalence. 1 2 3 4 5 ⑥
Les relations binaires
D. Relation binaire
Soit {E} et {F} deux ensembles.
On appelle relation {\mathcal{R}} de {E} vers {F} la donnée d’une partie {R} du produit cartésien {E\times F}.
La partie {R} est appelée le graphe de la relation {\mathcal{R}}.
On dit qu’un élément {x} de {E} est en relation avec un élément {y} de {F}, pour la relation {\mathcal{R}}, si le couple {(x,y)} appartient au graphe {R}. On exprime cette situation en écrivant {x\mathcal{R} y}.
Si {E=F} on dit que {\mathcal{R}} est une relation sur {E}.
R. Exemples de relations
- La relation d’inclusion dans l’ensemble des parties de {E}: {A\mathcal{R} B\Leftrightarrow A\subset B}.
- La relation de divisibilité sur les entiers relatifs: {m\mathcal{R} n\Leftrightarrow m\text{\ divise\ }n}.
- Dans {\mathbb{Z}}, et si {a} non nul, on définit la relation de congruence modulo {a} : {m\mathcal{R} n\Leftrightarrow m-n\text{\ est divisible par\ }a}.
On note le plus souvent {m\equiv n\;(a)}.
-
Sur tout ensemble {E}, on peut définir la relation égalité : {x\mathcal{R} y\Leftrightarrow x =y}.
Le graphe de cette relation est la diagonale {\Delta(E)=\{(x, x), x\in E\}}.
- Soit {E} et {F} deux ensembles quelconques.
On définit la relation universelle de {E} vers {F} par : {\forall\, (x,y) \in E\times F, x\mathcal{R} y}.
Le graphe de cette relation est l’ensemble {E\times F} tout entier.
Propriétés des relations
Relations d’ordre
Relations d’équivalence
Congruences dans {\mathbb{R}}
Congruences dans {\mathbb{Z}}