- Les ensembles de nombres
- Sommes et produits
- Factorielles et coefficients binomiaux
- Sommes doubles, interversions
- Systèmes linéaires
- Méthode du pivot de Gauss
L’existence admise des ensembles de nombres
Conformément au programme, on admet l’existence et les principales propriétés des ensembles de nombres suivants :
- l’ensemble {\mathbb{N}} des entiers naturels.
- l’ensemble {\mathbb{Z}} des entiers relatifs.
- l’ensemble {\mathbb{Q}} des nombres rationnels.
- l’ensemble {\mathbb{R}} des nombres réels.
- l’ensemble {\mathbb{C}} des nombres complexes.
On a bien sûr les inclusions strictes : {\mathbb{N}\varsubsetneq\mathbb{Z}\varsubsetneq\mathbb{Q}\varsubsetneq\mathbb{R}\varsubsetneq\mathbb{C}}.
On sera également amené à considérer les ensembles suivants (dont les noms ne sont pas fixés par l’usage, mais dont la signification est bien connue) : l’ensemble {\mathbb{P}} des nombres premiers, l’ensemble {\mathbb{D}} des nombres décimaux, l’ensemble {\mathbb{R}\setminus\mathbb{Q}} des nombres irrationnels.
Propriétés relatives à l’addition dans {\mathbb{C}}
Proposition (propriétés de l'addition dans ?)
L’ensemble {\mathbb{C}} est muni d’une opération (ou loi de composition), notée {+}, avec les propriétés suivantes :
L’ensemble {\mathbb{C}} est muni d’une opération (ou loi de composition), notée {+}, avec les propriétés suivantes :
- 1a) La loi {+} est commutative : {\forall\,(x,y)\in\mathbb{C}^2,\;x+y=y+x}
- 1b) La loi {+} est associative : {\forall\,(x,y,z)\in\mathbb{C}^3,\;x+(y+z)=(x+y)+z}
- 1c) Pour la loi {+}, l’entier naturel {0} est élément neutre : {\forall\, x\in\mathbb{C},\;x+0=x}
-
1d) Pour la loi {+}, tout {x} de {\mathbb{C}} possède un opposé (noté {-x}), donc tel que {x+(-x)=0};
La notation {x-y} doit être comprise comme une contraction de {x+(-y)}.
Remarques diverses
- On note {\mathbb{N}^{*},\mathbb{Z}^{*},\mathbb{Q}^{*},\mathbb{R}^{*},\mathbb{C}^{*}} les ensembles {\mathbb{N},\mathbb{Z},\mathbb{Q},\mathbb{R}} privés de l’entier {0}.
- Chacun des ensembles {\mathbb{N},\mathbb{Z},\mathbb{Q},\mathbb{R}} est stable pour la loi {+} (ce qui signifie que la somme de deux éléments de {\mathbb{Q}}, par exemple, est encore un élément de {\mathbb{Q}}). On peut donc considérer (1a), (1b), et (1c) comme des propriétés de la loi {+} restreinte à {\mathbb{N}}, à {\mathbb{Z}}, à {\mathbb{Q}}, ou à {\mathbb{R}}.
-
De même, chacun des ensembles {\mathbb{Z},\mathbb{Q},\mathbb{R}} est stable par passage à l’opposé, ce qui signifie que l’opposé d’un rationnel {x}, par exemple, est encore un rationnel. On peut donc considérer (1d) comme une propriété de la loi {+} restreinte à {\mathbb{Z}}, à {\mathbb{Q}}, ou à {\mathbb{R}}.
Pour ces trois ensembles, on peut donc également parler de stabilité par différence (si {x} et {y} sont dans {\mathbb{Q}}, par exemple, {x-y} est dans {\mathbb{Q}}).
Ici l’ensemble {\mathbb{N}} fait exception, car seul {0} possède un opposé dans {\mathbb{N}} (lui-même!).
Enfin, on a bien sûr les identités :
{-(-x)=x,\;-(x\!+\!y)=-x\!-\!y,\;-(x\!-\!y)=-x\!+\!y} - On pourrait considérer l’opération soustraction sur {\mathbb{C}} (définie par {(x,y)\mapsto x-y}) mais cette loi ne présente que peu d’intérêt : elle n’est ni commutative, ni associative, et il n’y a pas d’élément neutre.
-
Une conséquence de (1b), (1c) et (1d) est que tout élément de {\mathbb{C}} est simplifiable pour l’addition.
En d’autres termes : {\forall\, (x,y,z)\in\mathbb{C}^{3},\;x+y=x+z\Rightarrow y=z} (ajouter {-x} de part et d’autre).
Pour des raisons analogues : on a l’équivalence {x+y=z\Leftrightarrow y=z-x}.
Propriétés relatives au produit dans {\mathbb{C}}
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