⇧ ℹ️① Points. Translations. Sous-espaces affines.
② Parallélisme. Intersections. Systèmes d'équations.
③ Barycentres. Repères affines d'un sous-espace. 1 2 ③
② Parallélisme. Intersections. Systèmes d'équations.
③ Barycentres. Repères affines d'un sous-espace. 1 2 ③
Barycentres
{E} désigne un espace vectoriel sur {\mathbb{R}}.
D. Points pondérés
On appelle point pondéré le couple {(A,\lambda)} formé d’un point {A} de {E} et d’un réel {\lambda}.
On dit que le réel {\lambda} est le poids du point pondéré {(A,\lambda)}.
Soit {(A_1,\lambda_1),(A_2,\lambda_2),\ldots,(A_p,\lambda_p)} une famille de {p} points pondérés.
La quantité {m=\displaystyle\sum_{k=1}^{p}\lambda_k} est appelée poids total de ce système de points.
On dit que le réel {\lambda} est le poids du point pondéré {(A,\lambda)}.
Soit {(A_1,\lambda_1),(A_2,\lambda_2),\ldots,(A_p,\lambda_p)} une famille de {p} points pondérés.
La quantité {m=\displaystyle\sum_{k=1}^{p}\lambda_k} est appelée poids total de ce système de points.
D. Barycentre de points pondérés
Soit {(A_1,\lambda_1),(A_2,\lambda_2),\ldots,(A_p,\lambda_p)} une famille de {p} points pondérés.
On suppose que le poids total {m} de cette famille est non nul.
Il existe alors un unique point {G} de {E} tel que : {\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k \overrightarrow{GA_k}=0}.
Il est défini par : {G=\dfrac{1}{m}\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k A_k}.
On dit que {G} est le barycentre des points pondérées {(A_k,\lambda_k)}.
On suppose que le poids total {m} de cette famille est non nul.
Il existe alors un unique point {G} de {E} tel que : {\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k \overrightarrow{GA_k}=0}.
Il est défini par : {G=\dfrac{1}{m}\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k A_k}.
On dit que {G} est le barycentre des points pondérées {(A_k,\lambda_k)}.
On ne modifie pas le barycentre {G} en multipliant les poids {\lambda_k} par un même coefficient non nul {\mu}.
En particulier, en choisissant {\mu=\dfrac1m}, on peut toujours se ramener à {\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k=1}.
Dans ce cas le barycentre {G} est défini par {G=\displaystyle\sum_{k=1}^p\lambda_k A_k}.
R. Isobarycentre
Si les poids {\lambda_{k}} sont constants, on obtient l’isobarycentre (ou équibarycentre) de {A_1,A_2,\ldots,A_p}.
On peut bien sûr choisir {\lambda=\dfrac1p}. L’isobarycentre {G} est alors défini par l’égalité {G=\dfrac1p\displaystyle\sum_{k=1}^p A_k}.
L’isobarycentre de {A,B} est le milieu {G=\dfrac{1}{2}(A+B)} du segment {[A,B]}.
L’isobarycentre de {A,B,C} est le centre de gravité {G=\dfrac13(A+B+C)} du triangle {ABC}.
On peut bien sûr choisir {\lambda=\dfrac1p}. L’isobarycentre {G} est alors défini par l’égalité {G=\dfrac1p\displaystyle\sum_{k=1}^p A_k}.
L’isobarycentre de {A,B} est le milieu {G=\dfrac{1}{2}(A+B)} du segment {[A,B]}.
L’isobarycentre de {A,B,C} est le centre de gravité {G=\dfrac13(A+B+C)} du triangle {ABC}.
R. Parallélogramme
Soit {A,B,C,D} quatre points de {E}. On a les équivalences suivantes : {\begin{array}{rl}\overrightarrow{AB}=\overrightarrow{DC}&\Leftrightarrow\overrightarrow{AD}=\overrightarrow{BC}\\\\&\Leftrightarrow\exists\, u\in E,\begin{cases}t_u(A)=D\cr t_u(B)=C\end{cases}\\\\&\Leftrightarrow [A,C]\;\text{et}\; [B,D]\text{\ ont même milieu}\end{array}}On exprime ces conditions en disant que {A,B,C,D} (dans cet ordre) forment un parallélogramme.
Il en est alors de même pour les quadruplets {B,C,D,A}, ou {C,D,A,B}.
Le milieu commun {I} de {[A,C]} et {[B,D]} vérifie :{I=\dfrac12(A\!+\!C)=\dfrac12(B\!+\!D)=\dfrac14(A\!+\!B\!+\!C\!+\!D)}Autrement dit, {I} est l’isobarycentre des quatre points {A,B,C,D}.
Il en est alors de même pour les quadruplets {B,C,D,A}, ou {C,D,A,B}.
Le milieu commun {I} de {[A,C]} et {[B,D]} vérifie :{I=\dfrac12(A\!+\!C)=\dfrac12(B\!+\!D)=\dfrac14(A\!+\!B\!+\!C\!+\!D)}Autrement dit, {I} est l’isobarycentre des quatre points {A,B,C,D}.
R. Associativité du barycentre
- Lorsqu’on cherche un barycentre {G}, on peut remplacer une sous-famille de points (de poids total {m_k} non nul) par le barycentre {G_k} de cette sous-famille affecté lui-même du poids {m_k}.
-
L’isobarycentre {G} des points {A,B,C} est aussi le barycentre de {(A,1),(I,2)}, où {I=\dfrac12(B+C)}.
Autrement dit {\overrightarrow{AG}=\dfrac23\overrightarrow{AI}}. Les médianes d’un triangle sont donc concourantes en son centre de gravité {G}, qui est au deux-tiers de chaque médiane en partant du sommet. -
De même, on se donne quatre points {A,B,C,D} non coplanaires : ils forment un vrai tétraèdre.
Soit {G} l’isobarycentre de {A,B,C,D}, et soit {I} celui de {B,C,D}.
Par associativité, {G} est le barycentre de {(A,1)} et {(I,3)}. Autrement dit {\overrightarrow{AG}=\dfrac34\overrightarrow{AI}}.
Ainsi, dans un tétraèdre, les segments joignant un sommet au centre de gravité de la face opposée sont concourants en le centre de gravité du tétraèdre. Celui-ci est aux trois quarts de chacun de ces segments (en partant du sommet du tétraèdre.)
Barycentres et sous-espaces
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E. Exercices conseillés